Thomas d'Aquin. Penser le politique

Thomas d aquin chez s louis 2

 

 

91ijoukodvl

2015

608 p

 

 

     Penser le politique – soit : penser les conditions pour que la Cité réponde aux exigences de la nature humaine des personnes qui en sont les membres – n’était assurément pas le principal office du théologien Thomas d’Aquin. Non qu’il y eût là pour lui un objet sans importance, mais il ne pouvait s’agir que d’un objet subordonné à une perspective d’ensemble, qui était d’abord celle de la création divine de l’univers naturel, puis celle du salut des créatures qui sont capables de ce dernier au-delà même de leur vie naturelle.

     Cela suffit à expliquer que les textes de Thomas qui traitent de politique soient dispersés dans une œuvre aux dimensions d’autant plus impressionnantes que leur rédaction s’effectua au cours d’une vingtaine d’années occupées aussi à bien d’autres tâches, contemplatives ou actives. La présentation de sa pensée politique supposait donc la collation de ces textes et leur rassemblement.

     Plutôt que d’en ordonner le recueil selon un ordre logique reconstruit qui n’eût pas été celui de leur auteur, on a choisi de les présenter selon l’ordre chronologique, bien attesté en général, de leur rédaction, en sauvegardant leur insertion dans les divers contextes de l’œuvre théologique qui leur donne sens.

     On notera toutefois que les principales sources de Thomas, lorsqu’il traite de politique –  ex professo et non pas en commentant un autre auteur – sont de nature philosophique plutôt que proprement théologique : elles relèvent de la raison naturelle, commune aux humains et cultivée par les philosophes, Aristote en tête, plutôt que de la seule révélation héritée de cette bibliothèque sacrée qu’est la Bible chrétienne, sous la forme qu’elle eut jusqu’à Luther.

     Thomas a pensé le politique au croisement des deux universalismes que sont la foi catholique d’une part et la raison philosophique d’autre part. Deux universalismes dont la prégnance encore actuelle fait que ses textes, en dépit de la distance temporelle, sont loin d’avoir perdu toute pertinence.

 

 

Table générale des matières

 

Avant-propos

Œuvres de Thomas d’Aquin (tableau)

 

En guise d’introduction

Commentaire des dix livres de l’Éthique à Nicomaque d’Aristote, Livre I, ch.1

Présentation

Texte

Commentaire des huit livres de la Politique d’Aristote,

ou Traité de la vie civile, Préambule                                                                   

Présentation

Texte

 

À la duchesse de Brabant, sur le gouvernements des Juifs (ou : des sujets)

Présentation

Texte

 

Somme contre les Gentils, 3ème partie

Présentation

Textes

Ch.112 – Les créatures douées de raison sont gouvernées en vue d’elles-mêmes, tandis que les autres leur sont ordonnées.

Ch.114 – Dieu donne des lois aux hommes.

Ch.115 – La loi divine vise avant tout à ordonner l’homme à Dieu.

Ch.116 – Le but de la loi divine est l’amour de Dieu.

Ch. 117 – La loi divine nous ordonne à l’amour du prochain.

Ch.118 – La loi divine fait une obligation aux hommes d’avoir la vraie foi.

Ch.119 – Il y a des réalités sensibles qui orientent notre esprit vers Dieu.

Ch.120 – Le culte de latrie doit être réservé à Dieu.

Ch.121 – Les ordonnances de la loi divine en matière de biens corporels et sensibles sont conformes à la raison.

Ch.122 – Raison pour laquelle la simple fornication est un péché selon la loi divine, et caractère naturel du mariage.

Ch.123 – Le mariage doit être indissoluble.

Ch.124 – Le mariage doit être monogamique (unius ad unam).

Ch.125 – Il ne doit pas y avoir de mariage entre proches parents.

Ch.126 – L’acte sexuel n’est pas toujours un péché.

Ch.127 – Il n’y a pas d’aliment dont l’usage soit en lui-même un péché.

Ch.128 – Comment la loi divine ordonne l’homme à son prochain.

Ch.129 – Les actes humains tiennent leur rectitude de la nature, et non pas seulement de l’énonciation d’une loi.

Ch.146 – Le droit des juges à infliger des peines.

 

De la royauté, ou du gouvernement des princes, au roi de Chypre

Présentation

Texte

Livre I

Prologue

Ch. 1 – Ce que signifie le terme de roi.

Ch. 2 – Plusieurs raisons prouvent qu’une collectivité est mieux dirigée par un seul que par plusieurs ; lequel est roi ou empereur.

Ch. 3 – La tyrannie est le pire des régimes.

Ch. 4 – Pourquoi la dignité royale devient odieuse aux sujets.

Ch. 5 – Que la dérive tyrannique d’une monarchie est un moindre mal que la corruption d’une élite.

Ch. 6 – Moyens à mettre en œuvre pour qu’un roi ne verse pas dans la tyrannie.

Ch. 7 – L’honneur ou la gloire mondains ne récompensent pas suffisamment un roi.

Ch. 8 – C’est de Dieu qu’il faut attendre qu’un roi soit suffisamment récompensé.

Ch. 9 – Le degré de béatitude qu’obtiendront les rois bienheureux.

Ch. 10 – Quels biens perdent les tyrans, qui sont offerts aux rois.

Ch. 11 (I 11 1) – Les châtiments que subiront les tyrans.

Ch. 12 (I, 11 2) – Résumé de ce premier livre.

Livre II

Ch. 1 (I 12) – La fonction royale.

Ch. 2 (I 13) – Ce qui relève de la fonction royale dans l’institution d’une cité ou d’un royaume.

Ch. 3 (I 14) – L’idée de gouvernement doit être tirée du gouvernement divin.

Ch. 4 (I 15) – Un roi doit viser avec soin les conditions du bien-vivre de la collectivité.

Ch. 5 (II 1) – L’établissement d’une cité regarde la fonction royale.

Ch. 6 (II 2) – Une cité a besoin d’un climat sain.

Ch. 7 (II 3) – L’abondance des ressources alimentaires.

Ch. 8 (II 4) – L’agrément du lieu.

 

Somme de théologie, 1ère partie

Présentation

Textes

Q.96 – Le pouvoir de l’homme dans l’état d’innocence

a.3 – Les humains auraient-ils été égaux dans l’état d’innocence ?

a.4 – Y aurait-il eu, dans l’état d’innocence, domination de l’homme par l’homme ?

Q.103 – Le gouvernement des choses en général

a.5 – Est-ce que tout est soumis au gouvernement divin ?

 

Question ad libitum III

Présentation

Texte

Q.7 – a.2 – A-t-on le droit de garder ce que l’on a acquis par un commerce licite moyennant des profits usuraires ?

 

Somme de théologie, 2ème  partie, t. I

Présentation

Textes

Q.66 – L’égalité des vertus

a.4 – La justice est-elle la principale des vertus morales ?

Q.72 – La distinction des péchés

a.4 – Convient-il de diviser le péché en péché contre Dieu, contre le prochain, et contre soi-même ?

Q.90 – L’essence de la loi

a.1 – La loi relève-t-elle de la raison ?

a.2 – La loi est-elle toujours ordonnée au bien commun comme à sa fin ?

a.3 – Revient-il à n’importe quelle raison de faire la loi ?

a.4 – La notion de loi implique-t-elle celle de promulgation ?

Q.91 – Les diverses lois

a.1 – Existe-t-il une loi éternelle ?

a.2 – Y a-t-il en nous une loi naturelle ?

a.3 – Y a-t-il une loi humaine ?

a.4 – Était-il nécessaire qu’il y eût une loi divine ?

a.5 – La loi divine est-elle unique ?

a.6 – Y a-t-il une loi de concupiscence ?

Q.92 – Les effets de la loi

a.1 – L’effet de la loi est-il de rendre les hommes bons ?

a.2 – Les actes législatifs sont-ils correctement désignés ?

Q.93 – La loi éternelle

a.1 – La loi éternelle est-elle la raison suprême qui existe en Dieu ?

a.2 – La loi éternelle est-elle connue de tous ?

a.3 – Toute loi découle-t-elle de la loi éternelle ?

a.4 – Les réalités nécessaires et éternelles sont-elles soumises à la loi éternelle ?

a.5 – Les réalités naturelles contingentes sont-elles soumises à la loi éternelle ?

a.6 – Les réalités humaines sont-elles toutes soumises à la loi éternelle ?

Q.94 – La loi naturelle

a.1 – La loi naturelle est-elle une disposition acquise (habitus) ?

a.2 – La loi naturelle renferme-t-elle plusieurs préceptes ou un seul ?

a.3 – Tous les actes vertueux relèvent-ils de la loi naturelle ?

a.4 – La loi naturelle est-elle unique chez tous ?

a.5 – La loi naturelle peut-elle changer ?

a.6 – La loi naturelle peut-elle disparaître du cœur de l’homme ?

Q.95 – La loi humaine

a.1 – Était-il utile que des lois fussent faites par les hommes ?

a.2 – Toute loi humaine découle-t-elle de la loi naturelle ?

a.3 – La qualification de la loi positive par Isidore en donne-t-elle une description correcte ?

a.4 – Isidore classe-t-il correctement les lois humaines ?

Q.96 – Le pouvoir de la loi humaine

a.1 – La loi humaine doit-elle être énoncée en termes généraux plutôt que particuliers ?

a.2 – Appartient-il à la loi humaine de faire obstacle à tous les vices ?

a.3 – La loi humaine prescrit-elle tous les actes vertueux ?

a.4 – La loi humaine oblige-t-elle l’homme en conscience ?

a.5 – Tout le monde est-il assujetti à la loi ?

a.6 – Celui qui est soumis à une loi peut-il agir sans tenir compte de sa lettre ?

Q.97 – La modification des lois

a.1 – La loi humaine doit-elle en quelque manière changer ?

a.2 – La loi humaine doit-elle toujours être changée quand il se présente quelque chose de mieux ?

a.3 – L’usage peut-il acquérir force de loi ?

a.4 – Les gouvernants peuvent-ils accorder une dispense légale ?

Q.98 – L’ancienne loi

a.1 – L’ancienne loi fut-elle une bonne loi ?

a.2 – L’ancienne loi venait-elle de Dieu ?

a.3 – L’ancienne loi fut-elle donnée par l’intermédiaire des anges ?

a.4 – L’ancienne loi devait-elle être donnée au seul peuple juif ?

a.5 – Tous les humains sont-ils obligés d’obéir à l’ancienne loi ?

a.6 – Convenait-il que l’ancienne loi fût donnée à l’époque de Moïse ?

Q.99 – Les préceptes de l’ancienne loi

a.1 – L’ancienne loi ne comportait-elle qu’un unique précepte ?

a.2 – L’ancienne loi comporte-t-elle des préceptes moraux ?

a.3 – L’ancienne loi comporte-t-elle, outre ses préceptes moraux, des préceptes cérémoniels ?

a.4 – En dehors des préceptes moraux et cérémoniels, y a-t-il aussi des préceptes judiciaires ?

a.5 – L’ancienne loi comporte-t-elle d’autres préceptes que ceux de ces trois sortes ?

a.6 – L’ancienne loi devait-elle inciter à l’observance des préceptes par des promesses et des menaces d’ordre temporel ?

Q.100 – Les préceptes moraux de l’ancienne loi

a.1 – Tous les préceptes moraux relevaient-ils de la loi de nature ?

a.2 – Les préceptes moraux de la loi portent-ils sur tous les actes vertueux ?

a.3 – Les préceptes moraux de l’ancienne loi se ramènent-ils tous aux dix préceptes du Décalogue ?

a.4 – Les préceptes du Décalogue sont-ils convenablement classés ?

a.5 – L’énumération des préceptes du Décalogue est-elle correcte ?

a.6 – L’ordre des dix préceptes du Décalogue est-il correct ?

a.7 – La formulation des préceptes du Décalogue est-elle correcte ?

a.8 – Les préceptes du Décalogue souffrent-ils dispense ?

a.9 – Le manière vertueuse d’agir est-elle objet de précepte légal ?

a.10 – Le caractère charitable de l’agir est-il objet d’un précepte de la loi divine ?

a.11 – Y a-t-il d’autres préceptes légaux à distinguer du Décalogue ?

a.12 – Les préceptes moraux de l’ancienne loi sont-ils source de justification ?

Q.104 – Les préceptes judiciaires

a.1 – La raison d’être des préceptes judiciaires est-elle d’ordonner au prochain ?

a.2 – Les préceptes judiciaires sont-ils figuratifs ?

a.3 – Les préceptes judiciaires de l’ancienne loi sont-ils à jamais obligatoires ?

a.4 – Y a-t-il un classement sûr des préceptes judiciaires ?

Q.105 – La raison d’être des préceptes judiciaires

a.1 – Les prescriptions de l’ancienne loi concernant les gouvernants étaient-elles correctes ?

a.2 – Les préceptes en matière de bien public ont-ils été donnés comme il faut ?

a.3 – Les préceptes judiciaires concernant les étrangers constituent-ils une législation correcte ?

a.4 – Les prescriptions de l’ancienne loi en matière de justice domestique étaient-elles correctes ?

Q. 106 – La loi évangélique, dite loi nouvelle, considérée en elle-même

a.1 – La loi nouvelle est-elle une loi écrite ?

a.2 – La loi nouvelle rend-elle juste ?

a.3 – La loi nouvelle devait-elle être donnée dès le commencement du monde ?

a.4 – La loi nouvelle doit-elle durer jusqu’à la fin du monde ?

Q.107 – Le rapport entre la loi nouvelle et l’ancienne

a.1 – La loi nouvelle diffère-t-elle de l’ancienne ?

a.2 – La loi nouvelle est-elle l’accomplissement de l’ancienne loi ?

a.3 – La loi nouvelle est-elle incluse dans l’ancienne ?

a.4 – La loi nouvelle est-elle plus lourde que l’ancienne ?

Q.108 – Le contenu de la loi nouvelle

a.1 – La loi nouvelle avait-elle à prescrire ou à interdire certains actes extérieurs ?

a.2 – La loi nouvelle a-t-elle réglé suffisamment les actes extérieurs ?

a.3 – La loi nouvelle est-elle pour l’homme une règle suffisante de ses actes intérieurs ?

a.4 – La loi nouvelle a-t-elle raison de donner certains conseils particuliers ?

 

Questions disputées sur le mal

Présentation

Texte

Q.XIII – a.4 – Le prêt à intérêt est-il un péché mortel ?

 

Somme de théologie, 2ème  partie, t. II

Présentation

Textes

Q.10 – L’infidélité (absence de foi) considérée en général

a.1 – L’infidélité est-elle un péché ?

a.2 – L’infidélité réside-t-elle dans l’intellect ?

a.3 – L’infidélité est-elle le plus grand des péchés ?

a.4 – La conduite d’un non-chrétien est-elle toujours un péché ?

a.5 – Y a-t-il plusieurs espèces d’infidélité ?

a.6 – L’infidélité des nations ou des païens est-elle plus grave que les autres ?

a.8 – Faut-il contraindre les non-chrétiens à croire ?

a.9 – Peut-on fréquenter les non-chrétiens ?

a.10 – Des non-chrétiens peuvent-ils avoir une prééminence et un pouvoir sur les chrétiens ?

a.11 – Y a-t-il lieu de tolérer les rites des infidèles ?

a.12 – Faut-il baptiser les enfants des Juifs et des autres infidèles contre le gré de leurs parents ?

Q.11 – L’hérésie

a.1 – L’hérésie est-elle une espèce d’infidélité ?

a.2 – L’hérésie se rapporte-t-elle proprement aux vérités de foi ?

a.3 – Y a-t-il lieu de tolérer les hérétiques ?

a.4 – Faut-il réintégrer dans l’Église ceux qui sont revenus d’une hérésie ?

Q.12 – L’apostasie

a.1 – L’apostasie relève-t-elle de l’infidélité ?

a.2 – Un gouvernant (princeps) qui a apostasié la foi perd-il son pouvoir sur ses sujets, au point qu’ils n’aient plus à lui obéir ?

Q.29 – La paix

a.1 – La paix est-elle la même chose que la concorde ?

a.2 – Tout chose désire-t-elle la paix ?

a.3 – La paix est-elle un effet propre de la charité ?

a.4 – La paix est-elle une vertu ?

Q.37 – La discorde

a.1 – La discorde est-elle un péché ?

a.2 – La discorde est-elle fille de la vaine gloire ?

Q.38 – La dispute

a.1 – La dispute est-elle un péché mortel ?

a.2 – La dispute est-elle une fille de la vaine gloire ?

Q.39 – Le schisme

a.1 – Le schisme est-il un péché spécial ?

a.2 – Le schisme est-il un péché plus grave que l’infidélité ?

a.3 – Les schismatiques ont-ils un pouvoir ?

a.4 – Convient-il d’imposer aux schismatiques la peine d’excommunication ?

Q.40 – La guerre

a.1 – Est-ce toujours un péché que de faire la guerre ?

a.2 – Les clercs et les évêques ont-ils le droit de combattre ?

a.3 – A-t-on le droit, à la guerre, de tendre des pièges ?

a.4 – Est-il permis de combattre les jours de fête ?

Q.41 – La rixe

a.1 – La rixe est-elle toujours un péché ?

a.2 – La rixe est-elle fille de la colère ?

Q.42 – La sédition

a.1 – La sédition est-elle un péché qui se distingue spécialement des autres ?

a.2 – La sédition est-elle toujours un péché mortel ?

Q.47 – La prudence

a.10 – Le gouvernement politique est-il du domaine de la prudence ?

a.11 – La prudence en matière de bien personnel est-elle de même espèce que celle qui s’étend au bien public ?

a.12 – Y a-t-il une prudence chez les sujets, ou seulement chez les dirigeants ?

Q.50 – Les espèces de la prudence politique

a.1 – La capacité de légiférer est-elle une espèce de prudence ?

a.2 – Convient-il de considérer la politique comme une forme de prudence ?

a.3 – Le gouvernement domestique est-il une espèce de prudence ?

a.4 – L’art militaire doit-il être considéré comme une espèce de la prudence ?

Q.57 – Le droit

a.1 – Le droit est-il l’objet de la justice ?

a.2 – Convient-il de diviser le droit en droit naturel et droit positif ?

a.3 – Le droit des gens est-il identique au droit naturel ?

a.4 – Y a-t-il lieu de distinguer spécifiquement un droit du père et un droit du maître ?

Q.58 – La justice

a.1 – Est-il correct de définir la justice comme « une volonté constante et perpétuelle de rendre à chacun son dû » ?

a.2 – La justice est-elle toujours envers autrui ?

a.3 – La justice est-elle une vertu ?

a.4 – La justice a-t-elle pour sujet la volonté ?

a.5 – La justice est-elle une vertu générale ?

a.6 – La justice est-elle, en tant que vertu générale, essentiellement identique à toute vertu ?

a.7 – Y a-t-il une justice particulière en dehors de la justice générale ?

a.8 – La justice particulière a-t-elle une matière spéciale ?

a.9 – La justice a-t-elle trait aux passions ?

a.10 – Le juste milieu visé par la justice a-t-il un caractère d’objectivité ?

a.11 – L’acte de la justice consiste-t-il à rendre à chacun son dû ?

a.12 – La justice a-t-elle une primauté sur toutes les vertus morales ?

Q.59 – L’injustice

a.1 – L’injustice est-elle un vice spécial ?

a.2 – Est-on appelé injuste parce que l’on fait ce qui est injuste ?

a.3 – Est-il possible de subir volontairement une injustice ?

a.4 – Est-ce toujours un péché mortel que de commettre une injustice ?

Q.61 – Les parties de la justice

a.1 – Y a-t-il lieu de distinguer spécifiquement une justice distributive et une justice commutative ?

a.2 – L’assignation du juste milieu est-elle la même dans la justice distributive et dans la justice commutative ?

a.3 – Les deux justices différent-elles par leur matière ?

a.4 – La justice n’est-elle autre chose que la réciprocité ?

Q.64 – L’homicide

a.1 – Est-il illicite de tuer un être vivant quel qu’il soit ?

a.2 – Est-il permis de tuer des pécheurs ?

a.3 – Une personne privée a-t-elle le droit de mettre à mort un être humain ?

a.4 – Est-il permis aux clercs de tuer des pécheurs ?

a.5 – Est-il permis de se tuer ?

a.6 – A-t-on le droit dans certains cas de tuer un innocent ?

a.7 – A-t-on le droit de tuer quelqu’un pour se défendre ?

a.8 – Celui qui tue un être humain par hasard peut-il être accusé de meurtre ?

Q.65 – Les autres injustices commises à l’endroit des personnes

a.1 – A-t-on dans certains cas le droit de priver quelqu’un d’un membre par mutilation ?

a.2 – Les parents ont-ils le droit de frapper leurs enfants, ou les maîtres leurs serviteurs ?

a.3 – A-t-on le droit d’emprisonner quelqu’un ?

a.4 – Est-ce une circonstance aggravante que ces injustices soient commises contre des personnes liées à d’autres ?

Q.66 – Le vol et la rapine

a.1 – Est-il naturel à l’homme de posséder des choses extérieures ?

a.2 – A-t-on le droit de posséder quelque chose en propre ?

a.3 – Le vol se définit-il comme le fait de s’emparer secrètement du bien d’autrui ?

a.4 – Vol et rapine sont-ils des péchés d’espèce différente ?

a.5 – Le vol est-il toujours un péché ?

a.6 – Le vol est-il un péché mortel ?

a.7 – A-t-on le droit de voler en cas de nécessité ?

a.8 – La rapine peut-elle avoir lieu sans péché ?

a.9 – Le vol est-il un péché plus grave que la rapine ?

Q.77 – Les fraudes commerciales

a.1 – A-t-on le droit de vendre une chose plus cher qu’elle ne vaut ?

a.2 – Un défaut de la chose vendue rend-il sa vente injuste et illicite ?

a.3 – Un vendeur est-il tenu de révéler les défauts de sa marchandise ?

a.4 – Un commerçant peut-il vendre plus cher qu’il n’a acheté ?

Q.78 – L’usure

a.1 – Est-ce un péché que de se faire payer un intérêt pour un prêt d’argent ?

a.2 – Peut-on attendre quelque autre avantage en échange d’un prêt d’argent ?

a.3 – Est-on tenu de rendre tout ce qu’on a gagné grâce à un prêt usuraire ?

a.4 – A-t-on le droit de faire un emprunt soumis à usure ?

Q.80 – Les vertus impliquées dans la justice.

Article unique – A-t-on correctement distingué les vertus connexes à la justice ?

Q.81 – La religion

a.1 – Est-ce seulement à Dieu que la religion ordonne l’être humain ?

a.2 – La religion est-elle une vertu ?

a.3 – Y a-t-il une unité de la vertu de religion ?

a.4 – La religion est-elle une vertu spéciale distincte des autres ?

a.5 – La religion est-elle une vertu théologale ?

a.6 – La religion est-elle à mettre au-dessus de toutes les autres vertus morales ?

a.7 – Le culte de latrie donne-t-il lieu à un acte extérieur ?

a.8 – La religion est-elle la même chose que la sainteté ?

Q.104 – L’obéissance

a.1 – Un être humain est-il tenu d’obéir à un autre ?

a.2 – L’obéissance est-elle une vertu spéciale ?

a.3 – L’obéissance est-elle la plus grande vertu ?

a.4 – Faut-il obéir à Dieu en tout ?

a.5 – Des subordonnés sont-ils tenus d’obéir en tout à leurs supérieurs ?

a.6 – Les chrétiens sont-ils tenus d’obéir aux pouvoirs séculiers ?

Q.105 – La désobéissance

a.1 – La désobéissance est-elle un péché mortel ?

a.2 – La désobéissance est-elle le plus grave des péchés ?

 

Spicilège

Présentation

Textes

 

Index des textes scripturaires et des auteurs cités

Index des concepts